Pourquoi vous êtes-vous dirigé sur l’ouverture d’un restaurant italien ?
Fils d’immigrés italiens arrivés en France dans les années 50, j’ai été élevé dans un milieu dans lequel tout était rythmé par une seule chose, la cuisson des pâtes et la sauce tomate.
Chaque année, le mois d’août voyait toute la famille partir direction du Sud, tantôt à Rome, tantôt en Sicile.
C’était le mois des retrouvailles familiales, des gelati, des pizze et des festins.
Cela a marqué bien plus que mon enfance et constitué les racines d’une vie.
Impossible de vivre autrement, ni d’oublier la douceur de ces moments de partage et de cette vie autour de la table.
Une seule passion m’habite depuis toujours : cuisiner italien.
Si la vie m’a conduit ailleurs, tous mes proches le savaient, il était écrit qu’un jour viendrai où je prendrai plaisir à restituer cette cuisine.
C’est ainsi que NOTTO’S a vu le jour.
Portrait de passionné
Quelles formations avez-vous suivi ?
Si les pâtes et les pizzas sont des mets simples et omniprésents, ils sont parfois tellement dénaturés… Aussi, j’ai suivi deux formations avant d’ouvrir ce restaurant : J’ai fait le choix de partir me former à Naples, dans le temple de la cuisine italienne.
J’ai appris à travailler les farines, les levures, ce qui constitue la base de la cuisine italienne.
J’ai également suivi la meilleure formation qui soit, celle du client de restaurant, celle du consommateur.
En effet, pendant plus de 25 ans, j’ai arpenté les routes et me suis rendu dans de nombreux endroits et pays dans le cadre de mes activités professionnelles…
Je me suis rendu dans des restaurants à l’atmosphère magique, chaleureux, inoubliables, j’ai enregistré des tas d’idées et vu des cadres tellement exceptionnels.
C’est pour cela que NOTTO’S est un restaurant qui propose de la cuisine du monde, même si elle est majoritairement italienne.
Quels sont vos projets ?
A l’origine, le restaurant se voulait être conceptuel, proposer à la fois des repas mais également de l’épicerie et des articles divers, des jolies choses.
Quelques semaines après l’ouverture, maintenir l’activité épicerie/boutique est devenu très compliqué face aux nombreuses demandes de réservation de tables.
Le restaurant a alors pris une plus grosse part dans l’activité. La cuisine italienne interpelle tout le monde.
La période de confinement, période pendant laquelle le restaurant a proposé une carte adaptée au mode « à emporter » aura permis de se rendre compte qu’il y a une vraie attente de produits italiens (classiques, frais, plats traiteurs, etc.).
Je voudrais donc réellement développer l’activité traiteur et l’épicerie italienne, en plus du restaurant, pour apporter une réponse à un nouveau mode de vie et de nouveaux besoins.
Pour quelle raison êtes-vous arrivé en Lozère ?
En 2012, j’ai créé une société dans le domaine de la Décoration.
La société s’est rapidement développée et il a fallu faire face à un besoin important de fond de roulement.
LOZERE DEVELOPPEMENT, le Conseil Départemental et la Région m’ont accompagné et ont permis à la société de se développer installant son siège social en LOZERE.
Et une fois que l’on est séduit par les multiples charmes du département, il est difficile de s’en détacher.
Pour moi la Lozère
La LOZERE est unique, ses paysages sont exceptionnels.
La vie y est douce et calme.
La qualité de vie est indéniable.
EAT-DRINK-SHARE-ENJOY DOLCE VITA sonne bien ici.
Pour en savoir +
sur Jacky et son restaurant